Savoir improviser

Paradoxalement, l’art d’improviser ne s’improvise pas. Ne jamais être pris de court, s’adapter à toutes les situations, répondre avec esprit aux questions les plus inattendues… Seul un très bon improvisateur s’en tirera avec panache. Et pourtant, réagir aux situations imprévues, cela s’apprend. Il s’agit, pour ce faire, de développer des aptitudes d’écoute, de présence, d’organiser sa pensée et de stimuler son imagination.

Improviser nécessite de s’impliquer

• La concentration et l’implication
• L’écoute active
• Rester attentif à l’environnement

Affirmer sa présence

• Etre présent
• Rythmer ses propos
• S’exprimer sans support
• Communication gestuelle, non-verbale
• Transmettre ses émotions

Définir le message à transmettre

• Définir clairement l’essentiel du message que l’on veut transmettre
• Préparer mentalement son argumentation
• Anticiper les arguments de son ou ses interlocuteurs

Organiser son discours : le cadre de l’improvisation

• La règle de trois : sert à faire passer une information capitale. On dit l’essentiel en introduction, puis on explique à l’aide de quelques idées ou exemples, avant de conclure en reformulant le cœur du message pour quitter l’auditoire sur une idée forte.
• La méthode de Laswell : bien connue des journalistes, cette méthode consiste à répondre aux questions suivantes : qui ? quoi ? où ? quand ? pourquoi ? et comment ?
• Le SOSRA : pour exprimer une opinion : Situer le sujet dans son contexte, émettre des constats et éléments d’Observation, exprimer son Sentiment vis-à-vis de la situation, émettre des Réflexions plus intellectuelles sur le sujet, puis énoncer comment il faudrait Agir.
• Le cadre dialectique : le plan thèse, antithèse, synthèse, particulièrement adapté en situation de polémique, devant un sujet qui fait question.
• L’improvisation en quatre temps : introduire le sujet en répétant le thème ou la question, exprimer son sentiment, situer le problème dans un champ plus vaste, puis donner sa position et énoncer son cœur de message, qui constitue ainsi le temps fort de la réponse.

Mise en pratique : entrainement sur le traitement des objections.